Vidéo mapping : Définition et histoire

Le monde ne cesse de découvrir de jour en jour de nouvelles formes d’art, aussi uniques et impressionnantes les unes par rapport aux autres. L’imagination et la créativité ne font qu’un chez un artiste, qui laisse libre cours à son talent pour créer un art qui sera admiré par beaucoup de gens. Cependant, il est très important que l’artiste ait les compétences nécessaires pour pouvoir représenter son idée et devenir, par la suite, une véritable œuvre d’art.

Parmi les arts les plus fantastiques, on cite les projections lumineuses, réalisées grâce au vidéomapping, ou nommé également la fresque lumineuse. Il s’agit d’un outil technologique multimédia qui permet de projeter des images de grandes tailles en lumière, sur des surfaces en relief, ou encore des représentations à 360°.

 

Grâce à des logiciels conçus spécialement pour reproduire de grandes images ou une séquence d’images sur des surfaces souvent non irrégulières. Comme le vidéo mapping reste un art vivant très singulier, il demande des connaissances poussées en infographie et en technologie.

L'histoire du vidéomapping

En effet, la fresque lumineuse a un historique digne de la beauté de ses réalisations. Considéré comme une discipline assez nouvelle, le vidéo mapping regorge de faits historiques qui lui ont permis de connaître le succès d’aujourd’hui.

La toute première projection sur objets a été enregistrée en 1969 pour la production « Hauted Mansion » de Disneyland. La base de cette projection a été les illusions optiques en utilisant de fausses têtes désincarnées et une projection de 16 mm. Une première dans l’histoire de la projection et du vidéo mapping.

Le deuxième événement reconnu du vidéo mapping est l’œuvre de l’artiste Michael Naimark en projetant des acteurs qui interagissent avec des objets dans une salle vide, donnant l’impression que les acteurs étaient réellement présents.

Artistes clés du videomapping

Plusieurs artistes français ont contribué au succès du vidéo mapping en France et dans le monde. Nous citons par exemple Jacques Hoepffner, l’un des précurseurs de cette technique en France, qui s’est intéressé à la projection de la vidéo sur des acteurs au théâtre dans les années 80. Vu que les logiciels performants n’existaient pas en ce temps-là, tout se faisait manuellement dans un style artisanal. Un autre artiste français, Jean Michel Jarre, a aussi été l’un des premiers à voir le potentiel du vidéo mapping et a commencé à intégrer la méthode pour ses shows, ce qui a augmenté significativement le nombre de spectateurs.

La première fois que le vidéo mapping a été étudié sur le plan scolaire date de la fin des années 1990, plus exactement à l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill. Le projet, intitulé le « Bureau de l’avenir », est axé sur le fait de relier des bureaux de différents endroits, de sorte de donner l’illusion d’être au même endroit.

Comme vous l’avez compris, le vidéo mapping date du siècle dernier, même si l’appellation reste assez nouvelle. Elle commence à attirer de plus en plus d’artistes, qui ont vu le potentiel de cette méthode à donner une image impressionnante de leurs travaux. Les événements historiques de la projection sur objets ont forcément aidé à la construction du concept qu’on connaît tous aujourd’hui.

Samya Baz
Rédactrice

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